Le Responsible Jewelry Council (RJC) est un organisme qui certifie les bonnes pratiques dans la chaîne d’approvisionnement de l’or et des diamants. Récemment, le RJC a adopté une nouvelle nomenclature pour clarifier l’origine de l’or utilisé dans la joaillerie. Cette décision officielle s’inscrit dans une volonté de lutte contre le greenwashing et répond à une demande croissante de transparence et d’éthique dans l’industrie.
Mais que signifient concrètement ces nouvelles catégories, pour les passionné(e)s de bijoux et les revendeurs sérieux en bijouterie de haute fantaisie, comme Poisson Plume ? Décryptons ensemble ces notions.
L’essence de la nouvelle nomenclature du RJC
Le RJC distingue désormais trois types d’or :
- L’or minier : extrait directement des mines, souvent associé à une empreinte écologique plus lourde.
- L’or réutilisé : provenant de bijoux anciens ou de chutes d’atelier, il est refondu et transformé en nouveaux bijoux.
- L’or recyclé : issu de déchets industriels ou électroniques, cet or est raffiné pour retrouver sa pureté originelle.
Cette clarification est cruciale pour mieux comprendre l’origine des matériaux et faire des choix éclairés.
À noter : les lingots, pièces d’investissement ou réserves bancaires ne sont pas inclus dans la définition d’or recyclé, sauf s’ils proviennent intégralement de sources déjà recyclées.
L’essence de la nouvelle nomenclature du RJC
Le RJC distingue désormais trois types d’or :
- L’or minier : extrait directement des mines, souvent associé à une empreinte écologique plus lourde.
- L’or réutilisé : provenant de bijoux anciens ou de chutes d’atelier, il est refondu et transformé en nouveaux bijoux.
- L’or recyclé : issu de déchets industriels ou électroniques, cet or est raffiné pour retrouver sa pureté originelle.
Cette clarification est cruciale pour mieux comprendre l’origine des matériaux et faire des choix éclairés.
À noter : les lingots, pièces d’investissement ou réserves bancaires ne sont pas inclus dans la définition d’or recyclé, sauf s’ils proviennent intégralement de sources déjà recyclées.
Enjeux et réflexions pour les consommatrices et les bijouteries
- Un pas vers plus de transparence :
Cette nouvelle nomenclature répond à une exigence croissante des consommatrices pour une plus grande transparence sur l’origine des matériaux (tant mieux !). En tant que revendeur de bijoux de créateurs, Poisson Plume s’inscrit dans cette démarche en sélectionnant des marques et créatrices engagées dans des pratiques responsables.
- Vers une consommation éclairée :
Pour les clients, comprendre ces distinctions permet de faire des choix plus alignés avec leurs valeurs. Un bijou en or recyclé ou réutilisé peut ainsi devenir un symbole non seulement de beauté, mais aussi d’engagement le plus éthique possible.
- Un dialogue de vente authentique, mais parfois complexe :
-
- Pour Poisson Plume, communiquer sur les matériaux et les sources des créations, quand on les obtient, est une façon de renforcer le lien fort, la confiance qui a toujours existé avec nos client(e)s. Nous disons toujours ce que nous savons. Ni plus, ni moins.
- Cependant, il est important de reconnaître que, malgré cette nouvelle nomenclature, il reste difficile de garantir une transparence totale sur l’origine précise de l’or. Et c’est bien là que le bât blesse. Qui peut certifier dès aujourd’hui que l’or recyclé refondu vient totalement de bijoux anciens ou bien parfois aussi de déchets électroniques ? Le monde du bijou reste encore trop flou à nos yeux.
- En tant que revendeur, nous faisons tout notre possible pour sélectionner des partenaires de confiance, mais il est essentiel d’admettre que la traçabilité parfaite n’est pas encore possible, comme on le voudrait tant. Cela invite à l’humilité, et à une réflexion continue sur l’authenticité dans nos échanges avec nos clientes. Il est important de rester tous honnêtes sur les limites actuelles des informations transmises par l’industrie.
- Cela dit, tout or recyclé, refondu, est à nos yeux meilleur qu’un or qui vient juste d’être nouvellement extrait de mines. C’est notre point de vue. Nous sommes loin de tout connaître. Nous ne sommes pas chasseurs de pierres, nous ne connaissons personne dans le monde des mines. Nous nous renseignons simplement au mieux. C’est un monde qui reste encore opaque. Et c’est précisément là que cette nouvelle nomenclature va faire beaucoup de bien, j’espère. On va demander à cette industrie plus de transparence. A suivre !
Pour conclure (Si vous aviez simplement 1 minute devant vous)
La nouvelle nomenclature du RJC marque un tournant vers une bijouterie plus responsable et transparente. Pour Poisson Plume, c’est une opportunité de valoriser encore davantage les marques, créatrices, créateurs sélectionnés pour leur excellent travail, et d’offrir à nos clientes des bijoux alliant esthétique, qualité, et le plus d’éthique possible (sachant que rien n’est jamais parfait). Car après tout, ce n’est pas seulement le matériau qui est vertueux, mais l’histoire et les valeurs qu’il véhicule.